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16 April 2009

Author : maxime-buechi

it is not usual for me to just advertise for an event, but this is unusual (and interesting enough to be promoted…

(note the beautiful rope-work on the flyer-girl!)

more info on the organizers’ myspace!

flyervgoodcopie

and a very interesting historical note found on the myspace as well

Le Shibari selon Boxis, un peu d’histoire: Le Shibari est aujourd’hui une spécialité érotique nippone, consistant à attacher des personnes avec art et raffinement. Cette pratique remonte très loin dans les siècles passés. C’était au départ, une technique guerrière où les prisonniers étaient attachés de façon rituelle. A chaque nature de crime était associé une technique particulière de faire les noeuds qui tenait compte également du rang social du prisonnier. A l’époque, Tokugawa (XV et XVIème siècle), le Code Pénal prévoyait 4 types de “punition” à l’encontre des prisonniers, dont la suspension avec des cordes, baptisée Kinbaku, était la plus grave puisqu’elle pouvait aller jusqu’à la mort. Pendant la période Edo (1603-1869), le “Hojojutsu”, signifiant littéralement “l’art d’attacher avec de la corde”, était considéré comme un art martial, dont les règles étaient : – ne pas permettre au prisonnier de se glisser hors de ses liens, – ne pas causer de séquelles physiques ou mentales, – ne pas divulguer les techniques utilisées, – faire en sorte que le résultat soit agréable à regarder. C’est bien sûr le dernier point qui a permis de donner naissance à ce que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de Shibari. Pour moi, c’est avant tout une recherche esthétique, un travail sur le corps, une sculpture à l’aide de cordes… Mais le bondage doit impérativement être sans danger. Pour cela, il ne faut pas couper la circulation sanguine et s’assurer que la contrainte de la position dans laquelle l’on place le modèle est supportable également dans la durée. Pour les débutants, il ne faut pas brûler les étapes, avancer à petits pas, s’enquérir du bien-être du partenaire. En bref, être à l’écoute de l’autre. En effet, le bondage se pratique à deux en parfaite confiance, complicité et connivence.



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